Alain Fournier
A propos de l'auteur
Alain Fournier, n� le 10.11.1970
Alain Fournier, n� le 10.11.1970

A dix ans, à trop lire Jack London et Fenimore Cooper, je me prenais pour le dernier des Mohicans rêvant d’arpenter des étendues sauvages, des espaces perdus où les animaux règneraient.

Voyager. Le grand mot qui me semblait impossible. Tout cela me paraissait compliqué, même mes parents n’avaient jamais pris l’avion ! Alors moi, si petit…

A cette époque, la Camargue était loin de mon cœur…lui préférant les forêts cévenoles qui abritaient mes cabanes l’espace des grandes vacances. C’était le temps des écorchures, des batailles endiablées de pignes, des ricochets à la rivière, de la pêche aux vifs, des premiers champignons…bref, tel un renardeau, je découvrais la vie.

Seule l’insouciance avait sa place.

A 13 ans, l’indien a laissé sa place à des personnages de comics et, en guise de super pouvoir, un reflex arme mon bras ! Un Minolta X-500 offert par mes grands-parents. Il va m’accompagner durant 10 ans.

Costa Rica, 2019
Alain Fournier, n� le 10.11.1970 Costa Rica 2019

Les dessins de Robert Dallet et les photos de Günter Ziesler hantent mes nuits et mes jours sur les bancs de l’école. Tout cela me semble impossible !

Monument Valley, Yosémite, Masaï Mara, Amboseli…Afrique, Amériques…si loin, si proche.

Les saisons filent…les voyages sont devenus une obsession. Partir. Loin.

La petite vingtaine me poussera à découvrir les Etats-Unis et le Kenya.

Le Minolta vient de laisser sa place à un Nikon. Aujourd’hui, il y a Canon mais là n’est pas l’essentiel. On ne voit pas à travers une marque mais à travers le regard qu’on (dé)pose sur les choses de la vie.

Cette vie, ma vie, qui voit défiler le Népal, la Turquie, l’Ecosse, la Guyane, la Tunisie, l’Egypte, la Tanzanie et d'autres pays encore… Certains pas sont initiatiques, d’autres ont la prétention du défi. Gravir des sommets peut parfois laisser un goût amer, les empreintes dans la neige ne restent jamais trop longtemps. Des montées, des descentes, l’équilibre est souvent difficile à trouver.

Fin 2004, je ne résiste plus à l’appel du numérique après des années d’argentique.

Automne 2005, l'’année des révélations avec des fêlures qui s’estompent comme un voile de brume…je retrouve le village où j’ai grandi et surtout sa Camargue et sa faune.

Le déclic s’effectue aussitôt ! Amour pour la Photo + Amour pour les Animaux = Photographie Animalière ! J’ignore encore pourquoi la fusion ne s’est pas faite plus tôt…

A partir de là, tout va graviter autour de cette quête photographique. Mon amour pour le voyage continue mais il s’oriente désormais sur les espèces que je souhaite photographier. Finlande, Norvège, Pérou, Sri Lanka…sans oublier « ma » région que j’arpente tel un paladin dans un sillon à l’infini.

Histoire de retrouver un instinct sauvage…un déclic sauvage.

Alain Fournier
Alain Fournier, n� le 10.11.1970
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